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STAGES DE MAITRE MIYAMOYO
Stage du 23 au 26 octobre 2003 |
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Me MIYAMOTO Tsuruzo avait
déjà dirigé un stage en novembre
2001 à St Symphorien d’Ozon, près
de Lyon. Ce stage avait été organisé
à l'époque par l'Aïkikaï de Lyon,
avec l'aval de Me Tamura et l’aide de l’ALSSO
Aïkido. (Voir saison 2001-2002)
Nous désirions inviter de nouveau Me Miyamoto,
si possible au cours de cet automne 2003. Afin d’éviter
un transport de tatamis que notre club aurait dû
assumer seul comme en 2001, nous souhaitions que le
stage se déroule à Lyon, de préférence
à la Maison du judo. Malheureusement, il nous
a été impossible d’avoir des certitudes
avant l’été quant à l’obtention
de ce dojo ou de tout autre gymnase lyonnais pour la
période demandée. Aussi, me suis-je tourné
vers Dominique Rascle, enseignant de la FFAAA, désireux
lui aussi d’inviter le senseï, sachant qu’il
avait de relatives facilités pour réserver
la Maison du judo. Dominique a bien voulu prendre le
relais et je le remercie de ses initiatives heureuses
qui ont permis d’accueillir Me Miyamoto à
Lyon du 23 au 26 octobre et de profiter une nouvelle
fois de son enseignement.
Gérald Polat, le 23 novembre 2003
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Déroulement
du séjour à Lyon
Jeudi 23 octobre, en fin de matinée, Me Miyamoto
et sa fille sont accueillis par Dominique Rascle (JCLV)
et Gérald Polat (Aïkikaï de Lyon). Ils
viennent d’Amsterdam, le senseï ayant dirigé
des stages en Belgique et en Hollande depuis le 13 octobre.
Jeudi soir, cours réservé à une cinquantaine
de pratiquants, au club de Dominique.Vendredi soir, début
du grand stage à la Maison du judo.
Samedi et dimanche midi, matin et après-midi, suite
et fin du stage.Ce séjour s’est déroulé
dans une ambiance très chaleureuse, ponctuée
par des repas de groupe, ainsi que par des repas plus
intimes avec le senseï, comme lors de son arrivée
ou la veille de son départ.
Lundi 27 octobre, retour au Japon.
Enseignements tirés du stage
Comme d’habitude, Me Miyamoto nous a
gratifiés de sa gentillesse et de sa patience
lors des diverses séances d’entraînement,
désireux de transmettre de la façon la
plus compréhensible pour tous le caractère
vivant des techniques dont l’application ne dépend
pas seulement de la volonté initiale de shite
mais aussi de ce que « donne » aïte
dans son attaque.
On ne peut que reprendre, à ce sujet, ce que
nous décrivions il y a deux ans :
Déplacements souples, amples et bas, rotations
rapides et profondes des hanches, perception des réactions
de l’autre de façon directe par le contact,
extrême variété d’enchaînements
à partir, voire au cours, d’une forme de
base. Ces quelques caractéristiques ne suffisent
pas à décrire le travail du senseï,
mais elles paraissent en être des éléments
fondamentaux à retenir et à approfondir.
La fin du stage a été consacrée
à des exercices d’évitement et de
prise d’avantage suite à des attaques simultanées
en shomen uchi de la part de deux ou quatre adversaires
: travail du maaï, du taï sabaki, d’irimi,
mais aussi de la sérénité face
aux attaques et finalement de sen-no-sen (mouvement
anticipant celui de l’adversaire). Ce type d’entraînement
est assez rare dans les dojos alors qu’il revêt
un intérêt fondamental pour une compréhension
complète de l’aïkido. Il devrait être
plus fréquemment pratiqué et beaucoup
de stagiaires ont apprécié que le senseï
s’y soit employé ce jour-là.
Les derniers conseils oraux
de Me Miyamoto portèrent sur l’utilisation
complète du corps, de toutes ses parties, pas
seulement les bras et les jambes, mais aussi les doigts,
les poignets, coudes, genoux etc. Utiliser 90 % du corps
au moins, donc, comme les athlètes de haut-niveau.
Le Budo, même s’il n’est pas un sport,
implique en effet de mobiliser et de parfaire le corps,
et non seulement l’esprit, pour s’accomplir.
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Quelques photos (cliquer
sur elles pour les agrandir) : |
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