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STAGES
DE MAITRE MIYAMOYO
Stage du 24 & 25 novembre 2001
(VIDEOS
DU STAGE DE MAITRE MIYAMOTO :
Cliquer ici)
Me MIYAMOTO Tsuruzo
est né le 30 mars 1953 dans l'île de Kyushu
(sud-ouest du Japon). Il commence l'aïkido à
Fukuoka en 1971 sous la direction de Me SUGANUMA Morito.
Ses études universitaires (Université
des Arts du Bâtiment du Kyushu) terminées,
il demande à SUGANUMA Senseï la permission
de poser sa candidature comme uchi-deshi au Hombu Dojo
où il est accepté en avril 1975 par UESHIBA
Kisshomaru Doshu. Il a été nommé
7e dan en janvier 1998. Shihan du Hombu Dojo, il y enseigne
plusieurs fois par semaine et également dans
les universités de Okayama et de Kawasaki (Université
Itadaigaku). Il a dirigé des stages ou participé
à des séminaires en Israël, Russie,
Etats-Unis, Allemagne, Nouvelle Zélande...
Miyamoto Tsuruzo senseï nous a fait l'honneur
de répondre à notre invitation : il a
dirigé dans la semaine du 24 au 30 novembre 2001
un grand stage d'aïkido à Saint Symphorien
d'Ozon, près de Lyon, ainsi que des cours dans
certains dojos de la ligue FFAB du Lyonnais.
Nous l'avions rencontré au cours d'un stage l'an
dernier au Hombu Dojo de Tokyo et nous nous étions
promis de le faire venir à Lyon. Voilà
qui est chose faite. Il était accompagné
de Didier Boyet, pratiquant depuis plus de vingt ans
au Hombu Dojo.
Cette semaine n'aurait pas été
possible sans l'accord de Maître Tamura qui, lors
de son voyage au Japon du mois de mai 2001, est intervenu
personnellement auprès du Hombu Dojo et a rencontré
Me Miyamoto. Me Tamura a d'ailleurs invité Me
Miyamoto au dojo Shumeïkan le mardi de son séjour
à Lyon. C'est donc dans un cadre cohérent
avec le développement de l'aïkido en France
que s'est déroulée cette semaine consacrée
à notre discipline. Cet aspect important n'a
peut-être pas été assez perçu
par les membres de notre fédération ou
par ceux d'autres groupes.
L'heure est maintenant
au bilan de cet événement qui nous paraît
avoir été un grand moment d'aïkido
dans notre région.
Le stage du week-end
Quelques
chiffres, d'abord : 78 clubs représentés,
près de 250 participants dont 20% de femmes,
47% de ceintures noires, 17% d'enseignants ou assistants.
83% des pratiquants étaient membres de la FFAB
et 47% de la ligue du Lyonnais, 14% de la FFAAA, 3%
d'autres groupes. Notons la forte participation, outre
de celle de notre club, de l'AS Caluire (FFAB Lyonnais)
et de l'AS Fontaine (FFAB Isère). Remarquons
aussi une différence dans l'ancienneté
des stagiaires selon les groupes : 41% de cadres et
de ceintures noires pour la FFAB contre 79% pour la
FFAAA. (Doit-on regretter, malgré les efforts
de certains, une participation relativement moins grande
de professeurs de notre fédération ?)
Et enfin, constatons que le pourcentage peu élevé
d'inscriptions à plus de deux séances
(20%) a failli rendre déficitaire notre entreprise
Au-delà de ces chiffres,
soulignons l'excellente ambiance de ce stage, le sérieux
et l'attention pleine de curiosité des pratiquants
(Me Miyamoto n'était pratiquement pas connu en
France) ainsi que la bonne humeur communicative du senseï
L'aide massive et sans faille que tous, anciens et débutants,
ont apporté pour enlever et stocker plus de 400
tatamis le dimanche soir fut une manifestation d'entraide
mutuelle que Me Miyamoto a particulièrement appréciée.
Celui-ci nous a rappelé à plusieurs reprises
au cours de son séjour l'importance du travail
de groupe et de la solidarité pour l'accomplissement
de nos actions. Principe illustré aussi par l'aide
efficace et active que le club d'aïkido de Saint
Symphorien et sa présidente ont apportée
à la mise en place de ce stage et, de même,
par les organismes ou personnes qui ont contribué
à sa réalisation par le prêt des
salles, des tatamis, de matériels divers ou par
la confection des bouquets. N'oublions pas, bien sûr,
tous les pratiquants, en particulier nos amis anglais,
italiens et des régions éloignées
de Lyon : sans leur participation massive, ce stage
n'aurait pas eu de sens.
L'apéritif offert samedi soir aux officiels et
aux personnes qui avaient joué un rôle
actif dans l'organisation du stage fut un moment très
sympathique.
Photos du stage de
week-end (cliquer sur la photo pour l'agrandir) |
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Les cours de semaine |
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Suivis par près
de 200 personnes à raison d'une cinquantaine
depratiquants par séance, ces cours ont permis
une plus grande proximité avec le senseï
que pendant le stage. Remercions donc les clubs "
partenaires " de cette initiative (CS Doua et
Aïkido Rhône Alpes) en exprimant nos regrets
à ceux qui désiraient aussi recevoir
Me Miyamoto. Les repas en petit comité des
lundi, mercredi et jeudi après le cours ont
contribué à resserrer les liens avec
le senseï, malgré l'obstacle de la langue
levé en partie par les efforts de traduction
de Didier Boyet. L'interview donnée au journal
" Ki Musubi " du club de Caluire complètera
notre connaissance de la personnalité du senseï.
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La pratique
Tout le monde a pu apprécier
l'extraordinaire et permanente recherche de Me Miyamoto
au cours de ses démonstrations réalisées
avec un remarquable souci pédagogique.
Ce fut une illustration du caractère vivant des
techniques, du caractère perfectible de toute
action qui ne dépend pas seulement de la volonté
initiale de son auteur mais aussi de ce que " donne
" l'adversaire dans la pratique martiale : l'application
même de l'aïki, en somme.
Déplacements souples, amples et bas, rotations
rapides et profondes des hanches, perception des réactions
de l'autre de façon directe par le contact, extrême
variété d'enchaînements à
partir, voire au cours, d'une forme de base, ces quelques
caractéristiques ne suffisent pas à décrire
le travail du senseï, mais elles paraissent en
être des éléments fondamentaux à
retenir et à approfondir.
Me Miyamoto a souvent insisté sur le fait que
l'on ne connaît jamais parfaitement une technique
et qu'il faut travailler encore et encore, pendant "
un million d'années " ! Et cela avec plaisir
Nous souhaitions, en invitant Me Miyamoto à Lyon,
retrouver le maître et sa pratique que nous avions
appréciés lors de notre séjour
au Hombu dojo un an avant. Nous désirions aussi
faire partager le plaisir de pratiquer avec lui. Enfin,
nous pensions contribuer à faire connaître
la pratique actuelle au Hombu dojo, l'essence de l'art
créé par O Senseï se retrouvant dans
la diversité des experts formés par le
centre mondial.
Nous espérons revoir bientôt
Me Miyamoto que nous remercions encore pour l'attention
particulière qu'il nous a manifestée tout
au long de cette semaine. Nous pensons que de telles
occasions sont importantes pour le développement
de l'aïkido en France. Certes, nous avons avec
nous Me Tamura depuis 37 ans et, depuis quelques années,
son dojo Shumeikan de Bras. C'est une chance extraordinaire
pour notre pratique. Mais nous estimons qu'il faut aussi
montrer de façon directe notre attachement au
Hombu Dojo et à ce qu'il représente. Nous
espérons y avoir contribué. |
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Extrait de la revue "Nouvelles
de l'Aïkido" de l'Aïkikaï de Tokyo
(Hombu Dojo), fin 2001, page 100 :
Maître MIYAMOTO (shihan du Hombu Dojo) a dirigé,
les 24 et 25 novembre 2001 un stage d'aïkido organisé
par l'Aïkikaï de Lyon (Gérald POLAT)
et rassemblant 300 participants.
Après le stage, Maître MIYAMOTO a rendu visite
à Maître TAMURA à Saint Maximin (Var).
Photo : le dîner chez Maître TAMURA
avec, de gauche à droite, Gérald POLAT,
Maître TAMURA et son épouse, Maître
MIYAMOTO. |
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Autres
Photos |
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A
lire : l'entretien que Maître Miyamoto a accordé
au journal Kimusubi |
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